En toute amitié
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Posted:Jun 14, 2013 7:11 am
Last Updated:Jul 30, 2013 12:03 pm
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Il y a des semaines, encore en province, j’ai reçu un coup de fil d’une ancienne voisine que j’avais draguée il y a quelques années alors qu’elle vivait maritalement avec un homme. Elle m’annonça justement le décès de cet homme-là et je lui promis une petite visite une fois de retour à Yaoundé.
Il vrai que j’avais depuis longtemps fait le deuil d’une possible relation entre elle et moi. Non pas de gaieté de cœur mais parce qu’elle était fidèle à compagnon. Ça n’allait pas bien entre eux, il lui est arrivé de l’abandonner plusieurs mois pour aller vivre chez une autre femme. J’avais cru l’occasion trop belle pour en profiter mais courtoisement et avec fermeté, elle m’avait opposé une fin de non-recevoir. Il ne me souvient pas pendant ce temps-là qu’elle ait cédé à un autre. Je n’étais pas seul en lice. Par rapport aux autres, je suis fair play et je sais attendre. Nous sommes donc restés en contact dans un cadre où la limite entre une relation platonique et une intimité sexuelle par moi voulue était floue dans mon esprit. A dire vrai, j’étais toujours aux aguets d’un moment de relâchement de sa part pour… enfin ! vous me comprenez. Elle n’était plus ma voisine et cela me paraissait idéal que survînt une relation entre nous en ce moment-là. Les femmes fidèles, au-delà des vertes et pas mûres que leur font avaler des compagnons non conscients de leur valeur, existent ! Et elle, elle en était une. Je peux le certifier.
Déjà à l’époque où elle était ma voisine et, même bien après, nous avions pris l’habitude de beaucoup bavarder ensemble. Nous passions pas mal de temps assis au balcon de l’étage où nos appartements étaient contiguës à parler de tout. Cela nous a rapprochés. Une fois partie, le téléphone a pris le relais autant que faire se pouvait. Nous appelions et appellent encore ces échanges la messe. Dans un environnement culturel où la communication entre hommes et femmes est rare et, quand bien même elle existe, elle est utilitaire car centrée sur les soucis du quotidien. Jamais elle n’est un échange entre partenaires d’où, à mon avis, la fadeur de la plupart des vies de couple sous nos tropiques. Avec elle au moins, je savais qu’en ayant une relation, je n’aurai pas continuellement dans l’esprit cette alternative que la présence de beaucoup de femmes impose : la baiser ou la mettre dehors. Entre ces deux extrêmes, aucun moyen de nouer des liens.
Aujourd’hui où l’occasion serait belle d’accéder enfin à ce que j’ai toujours voulu, voilà que l’envie n’y est plus ! Non pas qu’elle ne soit plus intéressante comme femme. Seulement, à mes yeux aujourd’hui, nos messes sont de loin plus captivantes et passionnantes que toutes les parties de jambes en l’air qu’on pourrait avoir. J’ai peur que l’élément sexe ne vienne détraquer ces beaux moments d’échanges. J’ai un côté cérébral que je n’arrive pas toujours à satisfaire. Et quand je trouve un partenaire pour cela, pourquoi le perdre pour une affaire qu’on peut facilement trouver ailleurs.
Nous sortirons dimanche prochain prendre un pot. J’y serai en toute amitié. J’espère et je souhaite ardemment qu’elle aussi y viendra dans le même état d’esprit.
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Quel conseil auriez-vous donné ?
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Posted:Jun 12, 2013 11:24 am
Last Updated:Jun 12, 2013 11:35 am
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J’ai repris certaines de mes habitudes notamment l’écoute de la radio. Sur la bande Fm, il y a quelques émissions intéressantes et je vais vous faire part de l’une d’elles qui m’a paru suffisamment édifiante sur la réalité de certains couples. Voici ci-dessous le verbatim de cette émission :
« Je m’appelle Marlyse, j’ai trente ans, mon mari en a quarante-cinq. Nous sommes mariés depuis huit ans, nous avons deux enfants, un garçon et une fille. Mais, depuis un peu plus de quinze mois mon mari est impuissant. Nous avons consulté force médecins et tradipraticiens. Rien ! Depuis que mon mari a connu cette défaillance, je suis restée propre. Je n’ai pas cherché à me soulager avec un autre homme.
Seulement, le temps commence à se faire long et mon corps de plus en plus faible face à ce besoin physiologique qu’est l’accouplement à l’âge adulte. Ayant fait part de cela à mes amies et copines, elles n’ont pas compris que je résiste si longtemps et se sont mises à me faire des propositions.
Voici les propositions à moi faites : elles demandent que je me soulage avec un chaud lapin parmi ceux qui m’avouent leur flamme ou alors, d’autres copines me proposent même leurs frères ou leurs cousins. D’autres me demandent de quitter le mariage, de filer à l’anglaise et aller me faire une nouvelle vie ailleurs avec quelqu’un d’autre. D’autres me demandent de tromper mon mari discrètement et de rester dans mon ménage m’occuper des enfants. D’autres même vont jusqu’à me demander de dire ouvertement à mon mari de me laisser de temps en temps aller me soulager quelque part. Cousins et cousines, que faire ? Aidez-moi, j’ai besoin de vos conseils. Je suis très embarassée. »
Personnellement, voici ce que je fis comme contribution par sms :
Bonsoir Marlyse, il ne faut rien attendre des solutions à toi proposées. Discute avec ton mari et fais-lui comprendre que le cerveau est le premier organe sexuel, il permet de suppléer les défaillances physiques en faisant des mains et de la bouche des substituts du pénis. Bien mieux, il aide à voir en les objets usuels du quotidien des accessoires sexuels. Discutez et laissez voguer votre imagination, vous ne le regretterez pas."
En des termes certes courtois mais fermes, l’animateur a tenu à commenter mon message. Je précise d’ailleurs que ce fut le seul message commenté de la soirée. Il a tenu à rappeler que chaque organe avait une fonction précise dans le corps et qu’ils ne sauraient se suppléer les uns les autres ni même être interchangeables. Il a pris l’exemple du cœur qui, s’il était défaillant, ne saurait être remplacé par les poumons.
La réaction de l’animateur m’a suggéré cette réflexion : en attendant que ce mari puisse recouvrer l’usage de pénis, je trouve moins dangereux pour couple qu’il utilise d’autres parties de corps pour donner du plaisir à épouse. Au contraire, les solutions à elles proposées par ses copines me paraissent être la porte ouverte à de graves conflits dans l’avenir.
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Fourrer, pénétrer, décharger et jouir ( faites gaffe, le titre peut être trompeur!)
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Posted:Apr 24, 2012 3:28 pm
Last Updated:Nov 14, 2015 11:58 am
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Une blague que je viens de recevoir d'un ami et qui m'a fait rire pas mal. à votre tour de rire:
C'est un curé qui monte en chaire un dimanche matin et dit à ses fidèles
Mes chers paroissiens, le titre du sermon du dimanche prochain sera : "fourrer, pénétrer, décharger et jouir"
À dimanche prochain... '
Le message s'est transmis durant la semaine, de bouche à oreille dans le village.
Le dimanche suivant, l'église était bondée, il y avait jusqu'à 3 rangées debout en arrière.
Arrive le sermon, M. le curé monte en chaire et dit :
Mes très chers paroissiens, je vous remercie d'être venu en si grand nombre ce matin et, tel que promis la semaine dernière, le sujet spécial de ce matin est :
« FOURREZ-VOUS bien dans la tête que pour PÉNÉTRER dans le royaume des cieux, il faut vous DÉCHARGER de vos péchés afin de JOUIR du paradis éternel. » AMEN.
PERVERS QUE VOUS ETES, A+
Note du bloggeur: les voies du seigneur sont insondables surtout lorsqu'elles empruntent celles de l'érotisme
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Le même désert
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Posted:Apr 2, 2012 4:47 pm
Last Updated:Apr 26, 2012 4:32 am
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Après un break de quelques jours, je me suis reconnecté ce soir pour prendre le pouls et c’est toujours le même désert dans la blogosphère de mon pays.
Ailleurs, on se chamaille, on s’agresse, on se lance des piques mais au moins il ya de la vie. C’est pas toujours intéressant le contenu des blogs mais c’est vivant.
Comparativement, c’est toujours désespérément le même vide sidéral chez moi. Puis-je seul animer la blogo d’une zone géographique ? j’en doute ! j’ai besoin de lire et de confronter mes idées à d’autres qui comme moi vivent les mêmes choses au quotidien.
J’aime bien parcourir les autres blogs francophones mais c’est presque exclusivement franco-français. A certains moments, malgré moi et au-delà de certaines réalités universelles où je peux me reconnaître, je m’ennuie ferme de ne pouvoir avoir à lire des blogs aux contenus proches de ma réalité de tous les jours. Bien sûr, c’est pas la faute aux autres mais c’est nous qui n’investissons pas assez la blogosphère.
Aussi, un grand coup de chapeau à joelleveux dont le blog JOURNAL DE MA QUETE est une véritable source de plaisirs. Dommage que ses posts soient peu nombreux.
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J'ai adoré
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Posted:Mar 3, 2012 4:20 pm
Last Updated:Mar 4, 2012 11:30 am
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la confirmation de ce que la quête qu'on fait aboutira un jour vient parfois de manière inattendue.
je sèche depuis quelque temps et je ne pensais pas faire un post ce soir mais, après avoir traîner près de deux sur BBW Tonight ce soir et au moment où je m'apprêtais à me déconnecter, il me vient à l'esprit que j'ai acheté aujourd'hui mon magazine érotique préféré:UNION. Je décide de le feuilleter renvoyant sa lecture à demain dimanche mais sur le coup un courrier envoyé par une compatriote attire mon attention, je le dévore et j'ai adoré.
j'ai adoré et je lui ai envoyé un mail pour non seulement la
remercier pour cette agréable séquence fantasme que je venais de vivre mais aussi pour le fait me de conforter dans ma quête. que ce soit elle avec ce courrier dans UNION aujourd'hui ou d'autres bien avant, elles me rassurent sur le fait que des femmes ouvertes, libertines tout en sachant rester discrètes existent au cameroun et que forcément j'en trouverai une un jour.
au-delà de cela, c'est aussi le côté sans exagération et fort suggestif de courrier qui lui a donné un fort potentiel érotique. elle a dit les choses simplement, avec ses mots sans être cru ni vulgaire mais aussi sans fausse pudeur. elle a su garder un certain sens de la mesure en ne forçant pas à l'envi certains aspects "hard core", laissant ainsi le soin à l'imagination de de faire revivre les scènes, d'imaginer les paroles, de revoir les décors, de sentir les parfums... un vrai régal.
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dans ma chambre
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Posted:Feb 20, 2012 3:39 pm
Last Updated:Feb 27, 2012 10:42 am
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les murs d'une chambre sont des miroirs quand la reverie y fait lit. J'ai pris l'habitude depuis quelque jours de passer pas mal de temps dans ma chambre et d'en sortir par la pensée pour explorer mon monde.
ce n'est pas la joie en ce moment mais je n'ai pas à me plaindre. ma mer intérieure est calme et le long fleuve de ma vie suit cours tranquille. à l'horizon pas de rapides ni de chutes. j'ai pris soin d'en modifier le cours pour éviter quelque facheux incident. adieu les secrètes visées sur l'employée de maison histoire de d'agrémenter mon séjour. ce n'est plus à l'ordre du jour et c'est mieux ainsi.
l'habitude de rêvasser... non plutôt l'habitude de ressasser ma vie m'a pris et je suis surpris et amusé par ce qui me revient à l'esprit. je n'y avais parfois jamais pensé et c'est étrange et quelque peu dérangeant par moments de réaliser que la réalité des faits passés n'est pas toujours conforme au souvenir que la mémoire en garde.
tenez par exemple, assis sur le lit et regardant en direction de l'un des murs de la chambre que je ne voyais pas, il m'est venu à l'esprit de me souvenir des filles que j'ai connues. je n'ai pas une mémoire fidèle et il se pourrait bien qu'elle m'ait joué des tours. j'en ai donc recensé une vingtaine mais chose curieuse j'avais des difficultés à visionner la plupart des visages tout comme y mettre des noms dans la majorité des cas a été impossible. si je me souvenais de celles-là c'est plus en revivant mentalement la situation de l'acte sexuel. c'est curieux et je m'interrogeais sur cet état de fait. la mémoire usuelle qui sait être sélective pour effacer ce dont nous ne voulons conserver aucune trace avait oeuvre mais dans le subconscient, tout est resté fixé. un petit effort et c'est revenu à la surface. la vérité nue m'a sauté aux yeux
dans mon cas et en ce moment-là, j'ai pris conscience d'une réalité que j'ai toujours occultée soit par conformisme avec l'éducation reçue, soit alors par le peu d'estime qu'on a souvent de soi quand on se prévaut de tels actes : la grande majorité des filles que j'ai connues jusqu'alors étaient des prostitués. je n'en ai même pas eu de régulière. elles ont toutes été des météorites rencontrées au petit bonheur la chance et sitôt oubliées une fois la chose faite.
c'est fou ce que quelques moments de calme et de rêverie peuvent révéler sur soi.
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Enfin !
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Posted:Jun 10, 2013 6:15 am
Last Updated:Jun 12, 2013 11:18 am
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Enfin de retour !
Que ça a été long ! les vacances prises d’avec BBW Tonight à mon corps défendant.
Pendant plus d’une année, j’ai été ballotté de places en places au gré des exigences qui n’ont jamais dépendu de moi. J’étais aux ordres car au service de quelqu’un. C’est vrai qu’il m’est arrivé de temps à autre de venir jeter un coup d’œil ici selon que mes haltes le permettaient.
J’ai recouvré ma liberté et je suis de retour chez moi.
Je vais à nouveau faire vivre mon blog. Houra ! depuis le temps que j’en rêvais.
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baiser ou faire l'amour?
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Posted:Jun 8, 2012 3:54 pm
Last Updated:Jun 12, 2012 3:51 pm
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c'est n'est qu'une question de sémantique puisque, au final, on en arrive toujours à l'éternelle partie de jambes en l'air. bien ou mal faite, là n'est pas la question.
alors, l'emploi de l'une ou l'autre expression c'est selon l'humeur ou les circonstances.
... j'ai peut-être tout faux donc soignez indulgent!
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contre l'apologie de la
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Posted:Jun 7, 2012 7:48 am
Last Updated:Jun 8, 2012 9:45 am
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J’ai récemment vu un documentaire télé qui traitait des nouveaux visages de la . Il n’y était pas question de sordides trottoirs ou de proxénètes brutaux et cupides. L’impression qu’on aurait pu avoir pouvait être celle d’un métier ordinaire au vu des conditions de travail des filles et des différentes précautions hygiéniques mises en oeuvre. C’est tout à l’honneur des promoteurs de ce genre d’établissements de se soucier de ces détails mais quoi qu’il en soit, je ne crois pas que la soit un métier comme les autres.
Même dans les pays très libéraux en la matière et où il existe quelques propriétaires de bordels soucieux du bien-être des filles qui y officient et des qui fréquentent ces endroits, il n’y a pas encore d’écoles où on forme aux métiers de la , preuve que c’est un métier entièrement à part.
Des documentaires, comme celui que j’ai visionné, me mettent très souvent mal à l’aise. A mon avis, il donne une image trompeuse de la quand il ne s’arrête qu’à l’évocation des bonnes conditions de travail des filles, de leurs rémunérations, de l’absence des macs et du visage « humain » des propriétaires des établissements où elles exercent.
On oublie trop souvent de signaler le contournement de la loi et l’exploitation cynique des différents vides juridiques pour mieux traire « les bêtes de somme » humaines.
Je le dis parce qu’il y a une bonne vingtaine d’années, j’ai eu quelques expériences avec des prostituées qui m’ont dégoûté de ce genre de vie. Timide de nature, mes premières expériences sexuelles l’ont été avec des prostituées. Autant que je m’en souvienne, je n’en ai pas fréquenté plus d’une demi douzaine. Naïvement, je m’étais fait une image idyllique de ce monde-là tel que je le percevais à travers le prisme déformant de certains films et romans. J’avais toujours imaginé les prostituées expertes dans l’art du sexe ; la désillusion fut à la hauteur de mes hautes espérances juvéniles. Je les croyais filles au grand cœur, je n’ai découvert que de froides machines servant une mécanique mille et mille fois usitée où il était de bon ton de forcés les gémissements pour donner l’illusion d’une certaine jouissance. Un visionnage plus attentif des films pornos me fit comprendre plus tard à quel point je fus dupe.
Souvent lorsque que l’on va vers des prostituées, et je fus dans ce cas-là, c’est pour avoir un peu de chaleur humaine. Au-delà du simple sexe bestial, il y a l’envie de parler tout simplement qui existe. Malheureusement, la est l’expression des échanges humains ramenés à leur dimension utilitaire et commerciale.
Loin de moi toute volonté d’accabler ces filles qui se livrent à la . Je sais très bien que derrière tout acte de se cache une histoire personnelle triste et parfois dramatique. Je m’élève plutôt contre ces opérateurs économiques qui, sûrs de leurs avoirs et bien au fait des subtilités des textes de loi, en profitent pour se faire du beurre sur la misère humaine.
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Agréables surprises
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Posted:Jun 2, 2012 5:30 am
Last Updated:May 16, 2024 2:40 am
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Ça s’anime peu à peu. Aussi, le sentiment de solitude qui trop souvent me prenait à la gorge s’effrite et progressivement s’éloigne.
Après quelques jours d’absence, c’est plaisant de constater que de nouveaux blogs sont venir enrichir la blogosphère de mon pays.
C’est rassurant de ne point se sentir seul. Les nouveaux venus songeront certainement à étoffer les contenus, je n’en doute pas. C’est tout le mal que je leur souhaite d’ailleurs.
L’ambiance y est encore bon enfant car l’objectif est pour certains de raconter leurs expériences et pour d’autres d’exprimer des attentes. J’espère qu’il en sera toujours ainsi.
Pour le moment, je me réjouis de pouvoir lire ceux qui vivent le même quotidien que moi.
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la femme de dehors et celle de dedans
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Posted:May 1, 2012 6:17 am
Last Updated:May 8, 2012 4:34 pm
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Il y a deux jours je suivais sur une radio privée un énième numéro de SANS TABOU, une émission radiophonique interactive que j’aime bien.
C’était un compatriote qui appelait depuis la france pour exposer problème.
Je vous fais ici l’économie de intervention.
Vivant et travaillant en France, il a jugé bon, comme beaucoup dans cas, de revenir au pays pour trouver une fiancée. Il tenu à préciser que revenant faire choix au pays c’était plus dans l’optique d’avoir une épouse que pour le sexe.
Seulement, une fois arrivé en France, continua-t-il, il a été surpris par les mœurs sexuelles de sa fiancée et notamment des demandes réitérées pour des pratiques tels que les trios ou la sodomie.
Il a eu une explication avec elle et là il est tombé des nues. Elle n’ignorait rien desdites pratiques puisqu’elle s’y livrait déjà depuis le pays. Pire encore, elle lui a avoué être partante pour un threesome avec un ami à lui. Alors désemparé, il appelait pour qu’on lui donne des conseils sur la conduite à tenir.
Je passe outre les avis des uns et des autres, ce n’est pas l’objet de mon propos.
Si je tiens à faire part de cette anecdote c’est pour décrier deux faits :
Je trouve d’abord que le monde est mal assorti.
Il me faut l’avouer, cette fille dont il est question dans l’anecdote est du style de celles que je cherche mais que je n’ai pas encore réussi à croiser jusqu’ici. Probablement que je m’y prends mal mais je garde espoir d’en croiser une un de ces jours.
Je profite aussi de cette anecdote pour évoquer une attitude fort répandu parmi mes compatriotes mâles et dont celui ayant conté cette anecdote est la parfaite illustration.
Un aphorisme bien de chez nous résume cette attitude bien masculine et sans doute très machiste en énonçant ceci :
Il y a la femme du dehors et celle du dedans.
Comprenez par qu’il ya la femme du dehors qui pourrait selon les circonstances être une copine, une maîtresse voire une prostituée ; il est permis de tout faire avec puisque de toute façon rien de sérieux n’est envisagé avec elle et puis, le soin reviendra à d’autres hommes de venir se contenter de ce qui en restera. Et il y a l’élue, l’épouse en qui on voit la réincarnation de la sainte vierge. Il n’est point question de l’ « avilir » de quelque manière que ce soit.
Seulement là où tout dé c’est que les femmes ont les mêmes besoins que les hommes. Des siècles de domination et de brimades n’ont pu tuer ces désirs, ils ont permis leur refoulement et sitôt que les circonstances le permettent, ils refont surface.
Même de nos jours certains, comme mon compatriote suscité, ne l’ont pas toujours compris .
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Ces hôtels que j'affectionne
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Posted:Apr 14, 2012 5:43 pm
Last Updated:Sep 4, 2014 2:55 pm
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J’ai fait un voyage il y a quelques jours et comme de coutume j’ai choisi mon hôtel en fonction de quelques goûts qui me sont particuliers.
Beaucoup, quand ils doivent descendre dans un hôtel, prennent en compte le confort, la sécurité, l’accès voire le prix. Moi, quand je suis seul, ces préoccupations sont secondaires. Avec humour, j’ai l’habitude d’évaluer le potentiel sexuel d’un hôtel avant d’y descendre.
Cet indicateur personnel, c’est par expérience que je l’ai conçu et affiné. Très souvent, la situation d’un hôtel, le coût modeste des nuitées, un confort relatif en font un bon « baisodrome ». Très important, la discrétion. Et là, ne vous imaginez pas des structures retirées ou isolées. Les meilleurs baisodromes sont d’accès facile et surtout sont localisées dans des zones très animées. Bien mieux, ils disposent toujours de deux éléments essentiels qui permettent aux couples d’y accéder sans attirer l’attention : un snack bar au rez-de-chaussée de la façade principale et un parking arrière.
Si j’aime ces hôtels c’est pour les nuits agrémentées d’agréables nuisances sonores caractéristiques de certaines activités intimes. Je suis voyeur et mon ouïe tout autant que ma vue me permettent de passer de bons moments. D’ailleurs, ne dit-on pas que l’œil voit ce que l’oreille entend.
Il y a quelques jours j’ai été particulièrement gâté. J’ai fait le plein de soupirs, de gémissements et de cris. Il faut dire que mes voisins n’ont pas chômé.
Avec le temps, j’ai appris à classer les couples d’après leurs nuisances sonores.
Il y a ceux qui se lâchent et possèdent un côté un brin exhibitionniste. Je crois qu’ils prennent un certain plaisir à se faire entendre des voisins. Généralement, c’est assez tard qu’ils commencent toujours leur démonstration.
Il y a ceux qui se retiennent. Même dans ces lieux où ce qu’ils font est connu et accepté de tous, ils ne se libèrent jamais tout à fait : gémissements en sourdine, cris brefs et stridents vite étouffés. Ils ont par ailleurs cette particularité de très souvent tirer un seul coup et de ne jamais finir la nuit en ensemble. Ce sont eux qui ouvrent souvent le bal des nuisances.
Il y a enfin les travailleuses du sexe et leurs . Ils sont très reconnaissables par le côté volontairement expansif des femmes et la brièveté des rapports. Tout est expéditif avec ceux-là.
C’est vrai que je ne me fie qu’à ce que j’entends et je peux bien me tromper mais, à suivre certains de mes compatriotes au plumard, j’ai l’impression que c’est du sexe sans inventivité, une sorte de mécanique mille et mille fois répétée où faire le marteau piqueur est l’acte suprême.
Je dois cependant avouer que par certains soirs, j’ai eu l’impression d’assister aux J O en chambre tellement le mec était endurant, tirant de sa compagne des cris et des gémissements qui tenaient plus de la douleur que du plaisir.
Dans ces hôtels, on descend en connaissance de cause et personne ne se plaint. Quand on veut de la quiétude, on va ailleurs.
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